Toute cette assistance électrique n’aurait pas été nécessaire pour maintenir le V8 en vie. D’une manière ou d’une autre, les normes auraient pu être respectées avec le moteur de 4,4 litres. Mais cela aurait été en contradiction avec le credo de BMW, selon lequel chaque modèle doit contribuer à la réduction des émissions du parc automobile. Nous n’irons pas jusqu’à dire si les hommes et les femmes de M-GmbH auraient pris cette décision seuls... Quoi qu’il en soit, la nouvelle M5 a donc été équipée d’une batterie et d’une machine électrique. Notamment parce que les voitures qui n’ont pas de moyen de transmission «branchées» n’ont plus accès à certains endroits.
Le V8 pour le cœur, l’électrique pour l’environnement. Du moins sur le papier. En effet, toute cette technologie porte le poids à vide de la M5 à 2510 kg. Un six-cylindres a même été brièvement évoqué, mais il n’aurait pas permis de réduire le poids de manière significative. Avec 2,5 tonnes, les 40 kg supplémentaires apportés par le Touring, proposé pour la première fois depuis longtemps, ne se remarquent pas du tout. On lui prédit des ventes élevées, surtout chez nous. Selon les prévisions, 5 % des ventes mondiales de M5 Touring devraient prendre le chemin de la Suisse.