Les participants de la 127e édition de la «London to Brighton Veteran Car Run» ont eu droit à une magnifique journée automnale, le 5 novembre dernier. Cette course part traditionnellement le matin de Hyde Park, à Londres, pour rejoindre la côte sud de l’Angleterre, à Brighton. Les voitures engagées ne peuvent être pas être «nées» après 1904 (même la RA n’avait pas encore été fondée à l’époque, elle le sera deux ans plus tard). En revanche, le type de propulsion n’est pas imposé.
La «London to Brighton Run» a été organisée pour la première fois en 1896. Le Motor Car Club, fondé la même année, célébrait ainsi l’abrogation du «Red Flag Act», qui imposait auparavant au Royaume-Uni qu’une voiture non tirée par un cheval soit précédée d’un homme portant un drapeau rouge. Mais cette course de 60 miles devait également démontrer l’aptitude de l’automobile, encore appelée «light locomotion» dans le jargon juridique britannique. La levée des restrictions signifiait également l’augmentation de la vitesse maximale autorisée de 4 à 14 miles par heure. Elle est aujourd’hui encore synonyme de naissance de l’industrie automobile britannique et de la culture éponyme, si fascinante pour certains passionnés.
Course ouverte aux motos
Depuis quelques années, les vélos et les motos de la même époque sont également autorisés à prendre le départ. Tous les participants n’ont pas atteint la ligne d’arrivée. Cette année, 411 véhicules ont fait le voyage de Londres jusqu’à la côte sud de l’Angleterre, et 323 d’entre eux, dont plusieurs à vapeur ou électriques, ont été accueillis à Brighton par un public enthousiaste.
