Anniversaire : 50 ans de Mercedes-Benz Classe G

• - Coopération entre Puch et Mercedes
• - Environ 500'000 exemplaires construits à ce jour.
• - Arrive bientôt en version purement électrique

Il y a 50 ans, le modèle G, ou plutôt la Classe G, comme ce tout-terrain high-tech visionnaire et polyvalent a été appelé plus tard, voyait le jour. Le G devait être un véhicule tout-terrain comme aucun autre, et c'est exactement ce qu'ont réussi à faire les constructeurs de l'engin portant le logo Mercedes ou, au début, le sigle Puch. Dès les premières ébauches, le 4x4 présentait des contours de carrosserie rectilignes, anguleux et marquants, qui semblent aujourd'hui encore classés monuments historiques, mais qui, le cas échéant, peuvent être réparés entre Tombouctou et Tamanrasset.

Le tout-terrain à cadre en échelle développé sous la direction de l'ingénieur Puch Erich Ledwinka n'a pas seulement démontré ses qualités dans les déserts, il a aussi été le premier à explorer le pôle du froid. Le tout-terrain envoyait même les intrépides sur des pentes de 80 pour cent et à travers des passages dans l'eau avec un tirant d'eau de presque un demi-mètre. Pour l'élément humide, le système d'aspiration d'air du G se trouve à des hauteurs si claires que l'artiste de la traction peut plus tard, dans certaines versions, s'immerger d'un mètre entier. Tout aussi important : grâce à la boîte de transfert entièrement synchronisée, la transmission intégrale peut être enclenchée pendant la conduite et les blocages de différentiel à 100 % sur les essieux font le reste.

Il n'est donc pas étonnant que les autorités policières et militaires aient très tôt été séduites par le modèle G, qui circule en tant que "loup" pour l'armée allemande et assume des tâches auprès des forces armées des États-Unis, de l'Australie et de la Suisse, tout en effectuant des missions pacifiques pour les services d'aide et l'ONU.

Au fil des années, d'autres aides à la traction sont continuellement ajoutées, comme les trois blocages de différentiel (1985), la transmission intégrale permanente (à partir de 1989 dans la série 463, plus confortable) et les assistants électroniques à l'avancement (à partir de 2001). Des modèles spéciaux de la Classe G ont ensuite suivi les traces du Mercedes Unimog, le champion de la transmission intégrale, puisque le G 63 AMG 6x6 (2013), le G 500 4x4² ou le Mercedes-Maybach G 650 V12 Landaulet de 5,35 mètres de long ont adapté les essieux portiques de l'Unimog pour obtenir une garde au sol particulièrement importante. L'année 2018 a apporté un renouvellement fondamental pour la Classe G, y compris l'essieu avant avec suspension à roues indépendantes et une capacité de franchissement de pentes allant jusqu'à 100 %. Mais bien que Mercedes ait parlé d'une nouvelle génération, le code de la série 463 a été conservé.

Jusqu'à présent, le G n'est sorti de l'usine de Graz qu'à un peu plus de 500 000 unités, mais cette rareté ne fait apparemment que rendre le porteur de l'étoile encore plus désirable. Si les arrêts temporaires des commandes et les longs délais de livraison sont synonymes de popularité, la Classe G trône tel un titan pop au-dessus de toutes les autres stars du tout-terrain.

À partir de 2024, ce sont quatre moteurs électriques montés près des roues et pouvant être commandés individuellement qui doivent assurer des talents tout-terrain époustouflants dans l'EQG à batterie électrique. Mais parmi les nombreux croiseurs tout-terrain à l'esthétique soft, le G continuera d'être disponible avec un moteur à combustion classique. Seuls les géants comme le V12 de 6,0 litres de 463 kW/630 ch de la Maybach G 650 ou le V8 de 5,5 litres de la G 63 AMG appartiendront définitivement à l'histoire, la légende misera à l'avenir sur des moteurs plus petits, mais toujours aussi puissants. (SP-X/AR)

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