Un choc plutôt sympa

Test Team RA | 21.03.2024

Fusée Électrique Avec le Smart #3, c’est le deuxième coup d’éclat de la marque Smart réinventée. Des performances de voiture de sport à un prix défiant toute concurrence.

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La Smart, une bonne affaire? Voilà quelque chose de nouveau, penseront de nombreux lecteurs. Après tout, elle a été dès sa naissance un produit de marketing et un objet lifestyle plutôt qu’une voiture petit budget. Le père du modèle original, le fondateur de Swatch Nicolas Hayek, avait eu une toute autre idée: dans son esprit, il devait s’agir d’une voiture à faible consommation, de préférence électrique. Et bon marché pour la ville. La Smart a certes une taille adaptée au trafic urbain, mais les autres visions de Hayek ne se sont pas concrétisées, raison pour laquelle l’entrepreneur suisse s’était retiré de la «Micro Compact Car Smart GmbH», fondée en collaboration avec Daimler-Benz, avant même le lancement de la première Smart Fortwo à la fin des années 1990.

Aujourd’hui, les modèles Smart correspondent au moins sur un point aux idées de Hayek: ils sont tous entièrement électriques. La marque appartient à 50 % à Mercedes-Benz et à 50 % au géant chinois Geely (qui possède aussi Volvo). Actuellement, Smart propose deux produits: le #1 (Hashtag One) et le #3 (Hashtag Three) qui se base sur ce dernier. Nous avons testé le premier «hashtag» dans la RA 16/2023, nous avons maintenant pu examiner de près le nouveau venu, plus précisément sa version «Brabus» au prix de 48 980 francs.

Beaucoup de puissance et de place

Attendez un peu! N’a-t-on pas parlé d’une aubaine? 50 000 dollars pour une Smart? Ils sont dingues, non? Pas tout à fait. Car pour cette somme, il y a de la puissance et de l’équipement. Deux machines synchrones à excitation permanente sont lâchées sur les deux essieux avec un total de 315 kW (428 ch). Et la liste des options ne prévoit qu’un seul point: à savoir le choix de la couleur extérieure (sans supplément de prix). Tout le reste est de série (pas mal de choses) ou n’est tout simplement pas disponible (pas grand-chose).

Visuellement, le Hashtag 3 est également très séduisant. Avec sa silhouette un peu plus basse et son toit incliné, il est plus réussi que le #1, qui est à nos yeux un peu encombrant. Le kit carrosserie «Brabus», discret, souligne les lignes sportives et avec un peu d’imagination, on pourrait reconnaître, de côté, le Mercedes-Benz GLA. Le SUV Smart profite à peu près de la même longueur (environ 4,4 mètres) et de la même largeur (1,8 mètre), ainsi que d’une hauteur similaire (1,56 mètres). Mais c’est plutôt l’EQA – entièrement électrique, comme le Smart #3 –, qui est considéré, au sein du groupe, comme son principal concurrent.

Les fans inconditionnels de Mercedes vont peut-être froncer les sourcils: pour eux, une Smart n’a jamais été, ne peut pas être une véritable concurrente pour une Benz, au mieux un complément vers le bas. Reste que dans le #3, il y a beaucoup de Mercedes et pas seulement en matière de taille. Les matériaux utilisés et la finition n’ont rien à envier au modèle allemand (rappel: la Smart est fabriquée en Chine). Certes, les grandes surfaces laquées argentées du tableau de bord et de la console centrale font peu d’effet, mais il n’y a en revanche pas grand-chose à redire sur la finition. Rien ne bouge, rien ne claque.

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