Skoda Kodiaq – Il fait plaisir à tous

Le Kodiaq est un véritable modèle de réussite pour Skoda. Avec une grande utilité pratique et des propulsions cohérentes, le grand tchèque a su conquérir le cœur et l'esprit de la clientèle. Les Tchèques ne pouvaient donc pas se permettre de se tromper avec la deuxième génération. C'est pourquoi le Kodiaq numéro deux n'a rien changé à la recette de base. La devise : plus de la même chose, des optimisations dans les détails.Mission réussie, le Kodiaq s'est effectivement encore amélioré et ne présente que quelques faiblesses.

La première - si on veut l'interpréter comme telle - est le design. Agréable, mais plus quelconque par rapport à son prédécesseur. C'est le prix à payer pour avoir un look le plus proche possible de la majorité. L'éclairage de la calandre, en option, est audacieux. En matière d'éclairage, les phares Matrix LED méritent des éloges. La nuit, on peut rouler en toute confiance avec les feux de route permanents, les projecteurs évitent de manière fiable le trafic en sens inverse et éclairent bien la route.

Avec ses 4,76 mètres de long, elle n'est pas encore trop grande pour les excursions en ville et offre en même temps un espace exceptionnel. Le coffre peut même absorber de gros achats dans un magasin de meubles. Des détails astucieux comme les filets ou les cornières qui se fixent sur le plancher en feutre aident à ranger les petits objets. Une troisième rangée de sièges est à nouveau disponible en option, elle est surtout adaptée aux enfants.

Dans la deuxième rangée, avec des dossiers réglables individuellement et en continu en inclinaison, il y a de la place en abondance. Les sièges chauffants et une zone de climatisation dédiée assurent une ambiance de bien-être.

Au sein du groupe VW, Skoda a actuellement la meilleure facilité d'utilisation. Le volant est doté de véritables boutons et de molettes striées. Le réglage de l'éclairage et des rétroviseurs se fait également à l'aide de vrais boutons, et les vitres sont équipées de quatre leviers individuels. Tout cela ne va pas de soi dans le groupe VW. À cela s'ajoutent trois gros boutons rotatifs pour la commande, dont l'un est multifonctionnel et peut commander différentes choses. Une commande qui ne se prend pas la tête et qui n'agace pas par ses imbrications et ses dysfonctionnements.

L'infodivertissement avec son grand écran de 13 pouces est déjà connu d'autres modèles et représente un énorme bond en avant par rapport aux premiers systèmes MIB3 du groupe. Il est réactif, largement configurable et logique dans la plupart des cas. Certains sous-menus, comme celui des réglages du véhicule, mériteraient un peu plus d'amour, mais sinon le système ne pose aucun problème. La commande vocale et la connexion sans fil au smartphone ont fonctionné sans erreur lors du test.

L'intérieur fait également bonne impression. Dans la finition Lounge, les surfaces sont recouvertes de microfibre et de tissu gris, parsemé de surpiqûres orange. Cela donne une impression de robustesse avec une touche de noblesse. Il n'y a pas non plus de critique à faire sur la qualité de la finition.

Le Kodiaq a été testé avec un moteur diesel deux litres de 197 ch, à double embrayage et à transmission intégrale. Une propulsion qui semble avoir été conçue pour le Kodiaq. Le moteur à essence semble puissant et peut tirer jusqu'à 2300 kg de charge remorquée. S'il n'est pas poussé, il fonctionne en douceur et se fait discret sur le plan acoustique. Notre consommation de test de 6,4 l/100 km est proche des données d'usine, 900 kilomètres d'autonomie sont facilement réalisables.

De manière générale, le double embrayage à sept vitesses se montre également discret. Ce n'est qu'au démarrage qu'il présente la faiblesse typique du « d'abord pas du tout, puis beaucoup trop ». Plus précisément : l'adhérence des disques d'embrayage devrait être plus prévisible et plus douce. Si l'on accélère un peu trop au démarrage, le Kodiaq s'élance d'un coup.

Le châssis montre que le Kodiaq est fait pour le remorquage. Il pourrait être plus souple et est en général assez ferme. A vide, il se montre parfois cahoteux sur les inégalités du sol, mais il devient plus souple lorsqu'il est chargé. A vitesse élevée, ses manières sont plus douces. Les jantes de 17 pouces de série, au lieu de 19 pouces comme sur la voiture d'essai, aideraient certainement aussi.

Les aides à la conduite laissent une impression quelque peu mitigée. Elles sont nombreuses, y compris l'assistance à la remorque et une excellente caméra à 360 degrés. En général, ils fonctionnent bien, mais parfois un peu trop bien. Ainsi, l'assistant d'attention émet des bips et des clignotements lorsque l'on n'a pas conduit pendant un court laps de temps. Ce n'est pas rare sur l'autoroute. L'assistant de collision prévient aussi parfois lorsque le véhicule qui précède ralentit avant de vouloir tourner. Ces deux choses peuvent être corrigées par une mise à jour du logiciel, c'est justement pour cela que nous devons le mentionner.

Autant de petits détails qui ne ternissent pas l'excellente impression laissée par le nouveau Kodiaq. Une voiture sans prétention, qui n'agace pas et qui fait plaisir à tout le monde, dans la nouvelle génération plus que jamais. D'autant plus que les prix sont calculés au plus juste. Le Kodiaq figure sur la liste des prix à partir de 48'050 francs, le diesel est disponible à partir de 57'300 francs. Notre voiture d'essai avec équipement complet s'élevait déjà à 68'720 francs, ce qui n'est plus tout à fait raisonnable. Mais il n'est pas nécessaire d'investir autant pour obtenir un véhicule polyvalent réussi à tous points de vue.

Skoda Kodiaq 2.0 TDI

Carrosserie

• Segment de véhicules: D, SUV
• Longueur: 4758 mm
• Largeur: 1864 mm
• Hauteur: 1679 mm
• Empattement: 2791 mm
• Places assises: 7
• Poids à vide (avec conducteur): 1982 kg
• Poids total: 2330 kg
• Coffre à bagages: 910 l - 2105 l
• Dimensions des pneus: 235/50 R19
• Charge remorquable freinée: 2300 kg
• Garde au sol: 189 mm
• Angle d'inclinaison avant/arrière: 17/17,6 degrés

Entraînement

• Moteur: diesel
• Cylindre: R4
• Cylindrée: 1968 ccm
• Construction du moteur: 4 soupapes/cylindre, DOHC, Common Rail
• Suralimentation: turbocompresseur
• Alésage x course: 74,5x85,9 mm
• Taux de compression: 15,5:1
• Propulsion: AWD
• Boîte de vitesses: DCT 7
• Puissance: 142 kW/193 ch
• - au régime de: 3500 tr/min
• Couple de rotation: 400 Nm
• - à un régime de: 1750 tr/min

Performances et consommation

• 0-100 km/h: 7,8 s
• Vitesse maximale: 220 km/h
• Capacité du réservoir: 58 l
• Consommation aux 100 km: 6,0 l (Test: 6.4 l)
• Émissions de CO2: 172 g/km

Prix

• Prix de base 57'300 francs (68'720 francs)