Il y a des jours où l'on veut juste conduire. Et puis il y a des jours où l'on veut ressentir, entendre, claquer des doigts, embrayer – bref : vivre. La Citroën C3 est l'une de ces voitures qui peuvent faire les deux. Une fois avec un câble, une fois avec un embrayage. L'une ronronne, l'autre cliquette. Et toutes deux racontent la même époque – mais dans deux dialectes complètement différents.
La nouvelle C3 avec boîte manuelle à six vitesses donne l'impression d'être une petite protestation contre l'avenir rationalisé et optimisé. Elle dégage une légère odeur de métal et d'huile lorsqu'on la démarre. Le pommeau du levier de vitesses tient bien en main, il est court, mais avec une touche d'originalité française – ce moment typique de Citroën où l'on sent qu'il ne s'agit pas de précision, mais d'attitude.