Mais que peut bien apporter cette nouvelle et septième génération de Swift? La citadine nippone reste fidèle à ses fondamentaux, aussi d’un point de vue esthétique. L’évolution plutôt que la révolution, tel semble avoir été le crédo du département de design, la voiture conservant les courbes de sa carrosserie, de même que sa longueur (3,86 m) et son empattement (2,45 m) de citadine. En fait, ce sont surtout les nouveaux phares qui attirent l’attention. Et puis, il y a l’arête dessinée au niveau de la ceinture de caisse, qui s’étend du capot jusqu’aux feux arrière. De plus, le logo de la petite Japonaise ne se trouve plus dans la calandre, mais au-dessus de celle-ci. Quant aux poignées de portière arrière, auparavant dissimulées dans le montant C, elles sont désormais conventionnelles.
Caractéristiques typiques de la Swift, le pare-brise et la lunette arrière inclinés demeurent inchangés, ce qui permet une bonne visibilité panoramique. Les places arrière offrent un espace particulièrement impressionnant; pour une petite voiture, la Swift est très spacieuse. Les adultes de grande taille ne se sentent pas à l’étroit, l’espace pour les jambes est suffisant et celui pour la tête est généreux. Il n’est pas spécialement logique qu’une voiture de ce segment puisse accueillir confortablement quatre adultes. Le coffre de 265 litres est conforme aux standards de la catégorie, mais le seuil de chargement positionné relativement haut ainsi que la marche créée derrière le plancher par la banquette arrière lorsque cette dernière est rabattue restent des points négatifs. En revanche, le petit espace de rangement sur le tableau de bord, devant le passager avant, est très pratique.