Comment fonctionnent les systèmes start-stop

SP-X/AR | 23.07.2024

Le système start-stop s'est imposé à une vitesse fulgurante dans les voitures particulières. Parce qu'il permet d'économiser beaucoup de carburant à long terme, sans grand effort. Ces systèmes existent et voici comment ils fonctionnent.

Stau

Lorsque la voiture est à l'arrêt, le moteur ne doit pas tourner. Afin d'éviter la consommation et les émissions, presque toutes les voitures neuves sont aujourd'hui équipées d'un système start-stop qui coupe le moteur lorsque l'on attend au feu ou dans les embouteillages.

Cette technique devrait permettre d'économiser entre trois et huit pour cent de carburant et d'émissions de CO2. Dans le cas concret, cela dépend aussi de la situation de conduite individuelle. En effet, le système start-stop fonctionne surtout en ville, où les arrêts sont plus fréquents que sur l'autoroute par exemple. Le fait que la technique se soit imposée assez rapidement à grande échelle est probablement aussi fortement lié à l'effet de bonus important des règles relatives aux valeurs limites de la flotte de l'UE, qui récompensent en outre les "éco-innovations".

Moteur éteint même pendant le trajet

Le fonctionnement est simple : si l'on débraye et que l'on passe au point mort sur un véhicule à l'arrêt avec boîte de vitesses manuelle, le système start-stop coupe le moteur. Pour les voitures à boîte automatique, il suffit d'activer le frein lorsque la voiture est à l'arrêt. Sur certains modèles récents, le système start-stop s'active dès que la vitesse de la voiture est inférieure à une certaine valeur, par exemple lorsqu'elle roule lentement vers un feu de signalisation. Sur certaines voitures, le moteur se coupe également pendant la conduite, tant que l'on n'accélère pas et que la voiture doit simplement rouler. C'est ce que l'on appelle "naviguer". Même lorsque le moteur est coupé, la batterie du véhicule continue d'alimenter tous les consommateurs électriques et les assistants connectés.

Mise en réseau complète

Le système start-stop détecte l'opportunité de couper le moteur à l'aide de différents capteurs. Outre le capteur de vitesse de rotation des roues, il s'agit notamment du capteur de point mort et du capteur de vilebrequin. D'autres données sont également prises en compte, comme la pente actuelle, l'angle de braquage et la température du moteur. Lorsque le moteur est froid, le fait de l'éteindre et de le rallumer ne ferait qu'augmenter l'usure et les émissions.

L'aide à l'économie de carburant est coordonnée par l'appareil de commande du moteur, qui s'accorde en outre avec la gestion de l'énergie du véhicule. À cela s'ajoutent les informations du capteur électronique de la batterie qui fournit des données sur l'état de charge, la tension et la température de la batterie. Cette forte mise en réseau est également importante, car à chaque démarrage du moteur, la tension du réseau de bord chute brièvement, ce qui pourrait irriter l'électronique et les assistants.

Le démarreur doit être renforcé

Comme le démarrage fréquent du moteur stresse le démarreur, celui-ci est particulièrement renforcé sur les véhicules équipés du système start-stop. Notamment au niveau des roulements, de la boîte de vitesses et de la mécanique. La batterie doit également être conçue pour supporter une charge plus importante. Sur les voitures récentes, on utilise en outre un démarreur particulièrement puissant, qui fonctionne en même temps comme un générateur et récupère l'énergie de freinage. Dans ce cas, la voiture économise non seulement du carburant directement grâce à l'arrêt du moteur, mais elle récupère également une partie de l'énergie de décélération qui se serait autrement dissipée sous forme d'électricité.

Image : Shutterstock

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