BYD Dolphin Surf: la petite voiture électrique arrive en Suisse à un prix très compétitif

En Chine, cette petite voiture vendue sous le nom de Seagull (mouette) s'est déjà écoulée à près d'un million d'exemplaires, mais elle change d'emblème pour l'Europe. Chez nous, elle s'appelle Dolphin (dauphin) et porte en plus le nom de Surf, qui symbolise le plaisir de conduire sans souci et l'aptitude à l'usage quotidien.

La cinq portes mesure 3,99 mètres de long et tire habilement parti de sa maniabilité en ville ou pour trouver une place de parking. Elle pourrait bien devenir la digne héritière de la VW e-Up ou de la Fiat 500e. L'habitacle est plus spacieux que ne le laissent supposer les dimensions extérieures. La largeur de 1,72 mètre de la Dolphin convient également aux longs trajets, et même les deux passagers arrière ne souffriront pas grâce à un empattement de 2,50 mètres.

Le moniteur pivotant de 10,1 pouces domine le centre, abrite le système de navigation et est responsable de l'infodivertissement, tandis que son petit frère informe derrière le volant. La capacité du Dolphin Surf à ouvrir et fermer les portes à l'aide d'un smartphone et de la technologie NFT est inhabituelle pour cette catégorie d'entrée de gamme. Bien sûr, les assistants habituels sont à bord. Dans le modèle haut de gamme Comfort, une caméra à 360 degrés informe les occupants, et les sièges avant sont réglables électriquement et chauffants.

Il est logique que dans une voiture de tous les jours aussi compacte, des compromis aient été faits en matière de confort ou de châssis. Lors d'une prise en main plutôt tranquille dans la jungle urbaine, la Dolphin Surf ne montre aucune défaillance, même si les pavés ne sont pas son terrain de prédilection.

Plus tard, sur route ou autoroute, le tableau est similaire. Il maîtrise sans danger les sorties étroites, même si une sensation de traction sur le volant est moins perceptible dans une voiture de classe moyenne. En raison de la course de suspension nécessairement plus courte par rapport aux modèles plus grands, les chocs et les irrégularités dus aux bosses ou aux voies usées sont ressentis par les occupants, mais ne nuisent pas à l'impression générale de confort correct. Ceux qui cherchent à pousser les limites dans un tel petit véhicule remarqueront sans doute un glissement important des roues avant dans les virages serrés.

Pour un spécialiste de la ville, l'autonomie de seulement 220 kilomètres du modèle d'entrée de gamme Active, qui coûte 20 990 francs en Suisse et est propulsé par un moteur électrique de 65 kW (88 ch), est suffisante. Il n'est pas possible de tirer davantage de la petite batterie de 30 kWh avec une consommation normale de 15,6 kWh. Mais une batterie plus grande rendrait la voiture plus chère et n'augmenterait que légèrement sa valeur utilitaire en milieu urbain.

Le Stromer accepte le courant continu avec une puissance de charge de 65 kW et le courant alternatif avec 11 kW. C'est suffisant. L'avenir appartient aux petites voitures. C'est en tout cas l'avis des dirigeants de BYD, qui souhaitent produire la Dolphin Surf en grande série dans leur nouvelle usine en Hongrie à partir de la fin de l'année.

Pour ceux qui souhaitent une batterie plus puissante, BYD propose la Dolphin Surf en version Boost avec la même puissance et une batterie de 43,2 kWh, la puissance du moteur restant identique. Cette version coûte 24 990 francs suisses, mais pour 4000 francs supplémentaires, on obtient la grande batterie combinée à un moteur électrique développant 115 kW (156 ch) et 220 Nm de couple. Avec la grande batterie, l'autonomie peut dépasser 310 kilomètres.

En Suisse, BYD séduit les clients privés et professionnels avec des conditions de leasing attractives pour le lancement sur le marché. La Dolphin Surf en version Active est proposée à partir de 189 francs par mois avec un taux d'intérêt de 1,49 % pour une durée maximale de 48 mois. SP-X/RA