Présentation Cupra Tavascan – Electrique, chinois et brillant

Les ingénieurs de Cupra sont particulièrement fiers du logo rétroéclairé posé à l’avant du Tavascan. Eh oui, c’est désormais autorisé. Et comme le logo Cupra a une forme symétrique, il peut aussi s’allumer à l’arrière, flanqué des barres lumineuses. C’est à ce bandeau lumineux que les logos lumineux doivent leur existence. En effet, un logo lumineux ne peut pas être installé seul sur un hayon. Il doit obligatoirement être positionné à moins de 7,5 centimètres d’une autre source lumineuse, d’où le bandeau. Le spectacle lumineux se poursuit à l’intérieur du Tavascan: un éclairage d’ambiance à LED sophistiqué sur le tableau de bord, les panneaux de porte et le long des seuils souligne le caractère sportif et la finesse du design.

Partout brille la teinte cuivrée typique de la marque. Alba Rollano, le bras droit du directeur de Seat (le Dr. Werner Dietz), le décrit d’une manière presque romantique: «Lorsque le soleil se couche à Barcelone, la patrie de Cupra, la ville et ses bâtiments apparaissent comme baignés dans une lumière de bronze», s’enthousiasme-t-elle.

Un Chinois... espagnol

Le Cupra Tavascan ne doit bien sûr pas seulement séduire par ses jeux de lumière sportifs et romantiques, mais aussi par des faits pratiques. Il n’est d’ailleurs pas construit dans la ville de Barcelone: il sort de l’usine du groupe VW dans l’Anhui, en Chine. C’est là qu’il est équipé d’une batterie, d’une capacité nette de 77 kWh, qui doit lui permettre de parcourir jusqu’à 550 kilomètres selon le cycle WLTP. Du moins dans sa version de base à propulsion d’une puissance de 210 kW (286 ch). Une variante à quatre roues motrices est également disponible en option, avec deux machines et une puissance totale de 250 kW (340 ch). Si ces valeurs vous semblent familières, il y a une raison: le Tavascan utilise les mêmes composants que les autres modèles du groupe Volkswagen, comme la VW ID.7 par exemple (lire RA 16/2023). Evidemment, à l’instar du Tavascan, l’ID.7 est basée sur la plateforme modulaire électrique (MEB), mais contrairement à la Cupra, elle s’inscrit dans le segment des berlines familiales avec ses presque cinq mètres de longueur. L’Espagnol – pardon, l’Hispano-chinois – est en revanche nettement plus compact avec ses 4,64 mètres de long. Il se présente d’ailleurs comme un SUV coupé au tempérament davantage sportif que familial.

En matière d’habitabilité, le Cupra Tavascan ne peut rivaliser avec l’ID.7, mais sans problème avec d’autres véhicules plus grands, grâce à son empattement de 2,77 mètres et ses porte-à-faux raccourcis. Lors de la présentation, Alba Rollano a toutefois souligné que le cahier des charges prévoyait avant tout une sportivité marquée. Cela commence par le châssis, basé sur une suspension sport avec le système «Dynamic Chassis Control» (DCC), qui permet au conducteur d’ajuster la dureté de l’amortissement à son goût. La répartition des masses est proche de 50/50 (49 % à l’avant et 51 % à l’arrière, pour être précis) et le centre de gravité est positionné très bas, en raison de l’emplacement de la batterie évidemment. Les sièges sont également en accord avec les exigences sportives: le Tavascan est équipé de série de sièges baquets sport, qui seront suivis plus tard par des sièges baquets Cup.

Petite particularité du Cupra Tavascan dans la gamme de modèles du groupe VW: son contrôle électronique de stabilité qui peut être complètement désactivé. De manière générale, le modèle se distingue des autres membres du groupe par différents paramètres, ce qui lui donne une certaine originalité. Ce n’est pas le cas de l’infodivertissement qui, bien qu’il soit déjà équipé du nouvel écran de 15 pouces, dispose toujours des fameuses touches à curseur (elles sont au moins rétroéclairées). Mais cela devrait moins entraver le succès du lancement du Tavascan que sa commercialisation, agendée au second semestre 2024.