- Construite de 2001 à 2003
- Retraite de la compétition de rallye
- Pour la première fois avec une boîte automatique
Le culte du Japon : Mitsubishi Lancer Evo VII
Peter Ruch | 22.02.2024
Lorsqu'il s'agit de voitures cultes du Japon, les Mitsubishi Lancer Evo ne peuvent évidemment pas manquer. Nous continuons avec l'Evo VII.
La transition entre le groupe A et le WRC était certes fluide en WRC, mais à partir de 2001, Mitsubishi n'a plus eu le droit de faire courir ses Lancer du groupe A. La 7e génération de l'Evo a donc été basée sur la plate-forme plus grande de la Lancer Cedia, ce qui l'a rendue un peu plus grande (4,45 mètres au lieu de 4,35) et plus lourde (1310 kilos au lieu de 1260). Mais en contrepartie, il y a eu quelques changements techniques importants : Un différentiel central actif a été ajouté, le différentiel à glissement limité a été amélioré et une denture hélicoïdale a été ajoutée à l'avant. Le couple a pu être augmenté à 385 Nm, la puissance est restée officiellement à 280 CV.
Mais le changement le plus surprenant a été l'introduction de la GT-A avec boîte de vitesses automatique. Certes, cette version n'a été construite que pendant un an (et n'a pas suscité un grand enthousiasme), mais Mitsubishi s'est donné beaucoup de mal pour vendre la GT-A et a proposé une multitude d'options. Les "automates" sont faciles à reconnaître : leur capot ne dispose d'aucune prise d'air. Pour le reste, il y avait toujours les deux versions RS (austère) et GSR (luxueuse) ; il n'y avait pas de modèles spéciaux officiels.
Sur les pistes de rallye, la situation s'est retournée contre Mitsubishi. Après que Tommi Mäkinen eut encore gagné trois manches du championnat du monde en 2001 avec l'Evo VI, le Finlandais passa à l'ennemi héréditaire Subaru pour la saison 2002. Et a remporté son premier rallye, le Monte-Carlo. En revanche, Mitsubishi, avec les pilotes François Delecour et Alister McRae, n'a pas retrouvé son rythme de croisière, une quatrième place en Suède étant le meilleur classement de cette année-là. En 2003, les Japonais ont considérablement réduit leur engagement et en 2004, ils se sont retirés du rallye en tant qu'usine.
Même si l'Evo VII représentait un pas dans la bonne direction sur le plan technologique, elle n'était pas particulièrement appréciée par les mordus. La boîte automatique ne correspondait pas vraiment à l'image de la voiture culte japonaise, l'augmentation de la taille et du poids n'a pas non plus été appréciée. C'est aussi pour cette raison que les VII font aujourd'hui partie des modèles Evo bon marché, d'autant plus qu'elles continuaient à n'exister qu'avec la direction à droite.
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