- Construite de 2005 à 2007
- Avec commande variable des soupapes
- Existait aussi en version break
Le culte du Japon : Mitsubishi Lancer Evo IX
Peter Ruch | 07.03.2024
Lorsqu'il s'agit de voitures cultes du Japon, les Mitsubishi Lancer Evo ne peuvent évidemment pas manquer. Nous continuons avec l'Evo IX.
Sous le nom d'Evo IX, la Mitsubishi Lancer était définitivement arrivée en Europe, la présentation ayant eu lieu le même jour au Japon et au Salon de l'automobile de Genève. Cela avait certainement un rapport avec le fait que les Japonais avaient une grande annonce à faire : MIVEC. Il s'agissait de l'abréviation de Mitsubishi Innovative Valve Timing Electronic Control System, c'est-à-dire un système de commande variable des soupapes. Ce n'était pas si innovant que ça, Honda le faisait déjà depuis des années, Mitsubishi aussi pour des moteurs moins puissants, mais pour le légendaire moteur 4G63, c'était un grand progrès. Sur le papier, on n'en voyait pas beaucoup : la puissance est passée officiellement à 291 CV, le couple maximal à 392 Nm. Dans la vraie vie, la consommation a toutefois nettement baissé, bien que cela n'ait jamais été une préoccupation majeure des conductrices d'Evo. En Suisse, l'Evo IX 2006 coûtait à partir de 53'450 francs (la Subaru WRX STI était disponible à partir de 53'000 francs), les performances routières indiquaient 5,7 secondes pour le sprint de 0 à 100 km/h, la vitesse maximale 250 km/h.
Pour le reste, c'était encore plus compliqué, il y avait la RS (60 kilos de moins, sans spoiler arrière), la GT, la GSR, la MR GSR, la MR RS et aussi une variante MR de Ralliart (en fait uniquement pour le Japon). Pour le marché anglais, la FQ-300, la FQ-320, la FQ-340 et la FQ-360 (avec boîte de vitesses à 6 rapports) ont été ajoutées, ainsi que la MR FQ-360 avec un châssis spécial et un nouveau turbocompresseur. Aux États-Unis, la nomenclature était à nouveau différente, il est donc un peu difficile d'avoir une vue d'ensemble. Cela s'explique aussi par le fait que les changements visuels par rapport à l'Evo VIII étaient plutôt minimes.
Et puis il y avait encore le break, appelé Evo Wagon. Elle existait certes en GT, GT-A et MR, mais uniquement pour le Japon. Environ la moitié des 2500 exemplaires construits ont été livrés avec la boîte automatique (couplée au moteur de l'Evo VIII), l'autre moitié disposait d'une boîte manuelle à six vitesses. Un wagon rouge avec la boîte manuelle est donc vraiment rare.
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