Allez à Genève découvrir le GIMS

Simon Tottoli | 29.02.2024

Editorial

Tottoli Simon RGB

Simon Tottoli, rédacteur en chef

Nous vous recommandons vivement et chaleureusement de vous rendre au Salon de l’Auto 2024. D’abord parce qu’il n’est pas aussi vide de contenus automobiles que nous le craignions, ensuite parce que chaque visiteur de plus rend cette manifestation plus joyeuse, et enfin parce qu’il s’agit de donner un signal. Bien sûr, si vous aimez Renault ou Dacia, cela vous convaincra de prendre un billet d’entrée. Après tout, le groupe Renault a loué la moitié du Salon et célèbre ses nouveaux modèles. Sur place, vous verrez également tout ce qui se prépare en Chine. Comme MG, par exemple, qui est désormais officiellement importée en Suisse. Ou BYD, dont le début de l’importation par Emil Frey n’a pas encore été communiqué, même si ce n’est plus qu’une question de semaines ou de mois.

Et puis, il y a Lucid, qui n’a rien à voir avec la Chine, ni par son origine, ni par ses prix, mais qui se présente comme un concurrent américain de luxe de Tesla. Alors oui, on a déjà connu un programme plus excitant. Mais il n’empêche, le Salon de l’Auto se donne beaucoup de mal pour faire ressortir l’éclat typique de Genève, malgré un choix de marques limité. Et ce n’est pas si mal, puisque Dacia et surtout Renault ont mis en place des stands attractifs. Comme autrefois, en somme. Même ceux qui ne connaissent pas bien leurs modèles, mais qui aiment les voitures en tant que telles, se laisseront peut-être séduire. Et il y a encore quelques constructeurs de petites séries ainsi que de petites et grandes entreprises suisses qui élargissent l’offre.

Est-ce que tout cela vaut les 25 francs d’entrée demandé? C’est une question bien personnelle: si vous habitez loin de Genève, le «non» pourrait bien vite s’imposer pour vous. Mais gardez à l’esprit un point essentiel: si le GIMS 2024 ne réussit pas son pari, ou au moins une partie de celui-ci, il en sera définitivement terminé du Salon de l’Automobile du bout du lac, en tous les cas sous cette forme. Et ce serait dommage, non seulement pour Genève, mais aussi pour nous autres, les amateurs de voitures. Aller sur place et voir les voitures au GIMS, c’est tout simplement un événement particulier qui a une influence décisive sur l’image d’une marque.

Les constructeurs absents cette année feraient peut-être bien de mieux réfléchir et d’envisager d’y participer la prochaine fois. Je suis en effet persuadé que de nombreux professionnels de l’automobile seront contrariés de voir que Renault et consorts absorbent toute l’attention des visiteurs. Surtout s’ils sont plus nombreux que prévu!

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