Dacia Spring: De réels changements

Olivier Derard | 22.02.2024

Facelift L’un des véhicules électriques les moins chers du marché fait sa mue; bien qu’il ne soit qu’un facelift, le Dacia Spring évolue profondément 
sur le plan esthétique.

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Le nouveau Spring bénéficie des derniers codes stylistiques de l’enseigne roumaine: bandeaux noirs situés à l’avant et à l’arrière, stickers au graphisme urbain et nouvelle signature lumineuse en «Y», à LED.

Lancé en 2021, le Dacia Spring n’a jamais cessé d’évoluer depuis lors. En 2022, il profitait d’un léger restylage faisant apparaître le nouveau logo de l’enseigne roumaine et en 2023, il accueillait une motorisation plus puissante, de 65 ch. Grace à ces mises à jour continues, le petit SUV est parvenu à s’imposer en 2022 et 2023, plus de 140 000 Dacia Spring ayant été immatriculés dans le monde depuis le lancement du SUV «low cost» il y a trois ans. Et Dacia semble avoir des ambitions encore plus grandes pour celui qui peut se targuer d’être l’un des véhicules électriques les moins chers du marché. C’est en tout cas ce que laisse à penser l’important lifting que la voiture vient de recevoir, et qui sera dévoilé officiellement au Salon de Genève.

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Malheureusement, sur le toit, les barres de toit disparaissent.

En effet, exception faite du toit, le nouveau Spring modifie l’ensemble des éléments de sa carrosserie. En fait, il bénéficie du nouveau design Dacia, étrenné par la dernière génération de Duster. Cette nouvelle identité apparaît clairement grâce aux deux bandeaux noirs, l’un situé à l’avant, l’autre à l’arrière. Soutenus par des stickers au graphisme contemporain qui habillent les boucliers avant et arrière (sur la finition Extreme), ces deux moulures sombres sont encadrées par la nouvelle signature lumineuse en «Y», à LED. Situées en bas des portières, les protections latérales sont légères, économiques et faciles à poser ou à remplacer. Sur le toit, les barres de toit disparaissent au profit du poids, du coût de production, de l’aérodynamisme et donc de l’autonomie. Laquelle est inchangée puisqu’elle avoisine les 220 km (homologation en cours). Merci à la batterie de 26,8 kW! Une valeur suffisante pour répondre aux demandes de la clientèle qui ne parcourt en moyenne que 37 km par jour, selon les données remontées par la connectivité du véhicule. À noter que le nouveau Spring profite d’un profil «B» sur son nouveau sélecteur de marche permettant d’augmenter la puissance du freinage régénératif.

Inédits crochets «YouCLip»

À l’intérieur, la planche de bord a elle aussi été totalement repensée. Dotée d’un volant désormais réglable en hauteur (mais toujours pas en profondeur, malheureusement), elle profite d’un design beaucoup plus horizontal et d’une nouvelle paire d’écrans: le combiné d’instrumentation digital fait désormais 7 pouces sur toutes les versions et il existe un système d’infodivertissement de 10 pouces pour les versions haut de gamme. Ce dernier jouit d’une navigation connectée, indiquant les conditions de circulation en temps réel et permettant de piloter les fonctionnalités Apple CarPlay et Android Auto sans fil. Le nouveau Spring est équipé de série de 3 points de fixations «YouClip», un sur la planche de bord et deux sur la console centrale. Ceux-ci peuvent recevoir une pochette de rangement, un support smartphone avec ou sans chargeur à induction, ou un dispositif «3 en 1» combinant un porte-gobelet, un crochet et une lampe. Avec un volume de 308 litres (+6 % par rapport au modèle précédent), le coffre est accueillant. En accessoire, Dacia propose un bac de rangement. Situé sous le capot avant, au dessus de moteur de 65 ou 45 ch, il permet d’ajouter 35 litres de volume utile. Voilà qui sera pratique pour loger les câbles de rechargement, la prise étant située à l’avant, derrière le logo. Si la RA n’a pas encore été autorisée à rouler dans le SUV, elle a en revanche pu s’y installer. À bord, la position de conduite est bonne et les plastiques sont durs mais néanmoins robustes.

Malgré la réelle volonté du groupe Renault de rapatrier ses lignes de production en France (ou du moins en Europe), le Spring est toujours construit en Chine, et plus exactement à Shiyan. C’est la coentreprise «eGT New Energy Automotive» appartenant pour moitié au constructeur chinois Dongfeng, et pour un quart chacun par Renault et Nissan qui se charge de son assemblage. Ce site de production permet en partie d’expliquer le prix contenu de l’engin: moins de 20 000 francs. Et moins de 15 000 si l’on tient compte des réductions que Dacia Suisse offre pour le moment! Reste à savoir si celles-ci perdureront avec le lancement de ce nouveau facelit.

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